Le Ginkgo Biloba
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Le Ginkgo Biloba
Le Ginkgo Biloba, l'arbre aux quarante écus
Très répandu à l’époque des dinosaures, le ginkgo est le dernier représentant de la famille des ginkgoacées qui existe encore de nos jours. C’est pour cette raison qu’on le qualifie de «fossile vivant». Les ginkgoacées, très courants en Europe il y a 150 millions d’années, disparurent à la période glaciaire. Le ginkgo biloba est le seul à avoir survécu, dans le sud-est de la Chine, où on le vénérait comme «arbre de la connaissance», indissociable du patrimoine culturel. En médecine chinoise traditionnelle, les graines de ginkgo étaient très appréciées en raison de leur puissant effet antibactérien. On les utilisait également comme expectorant, sédatif, digestif, etc. A partir de la Chine, l’arbre s’installa en Corée et au Japon où on le plantait volontiers aux alentours des temples. Le ginkgo fut décrit en 1712 par Engelbert Kämpfer, un médecin et naturaliste allemand qui l’avait découvert lors d’un séjour de deux ans au Japon. Un premier exemplaire est planté en Europe vers 1730 dans le jardin botanique d’Utrecht.
Très estimé en raison de sa beauté mais aussi pour sa résistance à la pollution et aux insectes prédateurs, le ginkgo pousse aujourd’hui dans le monde entier. Malheureusement, on privilégie la plantation de spécimens mâles car les ovules des arbres femelles dégagent à maturité une odeur fort désagréable. En 1771 le botaniste Carl von Linné donna au ginkgo biloba son nom scientifique en se référant à celui qu’Engelbert Kämpfer lui avait attribué.
Caractéristiques botaniques
Le ginkgo est un arbre dioïque de 30 à 40 mètres de hauteur, dont le tronc atteint parfois 4 mètres de circonférence. Il peut vivre jusqu’à 4.000 ans, la première floraison se produisant seulement au bout d’environ 25 ans et la période de fertilité durant généralement plus de 1.000 ans. L’écorce d’un brun grisâtre est marquée de profonds sillons. Au bout des longues pousses de l’année, les feuilles sont alternes ou bien elles poussent en touffes sur des rameaux courts. Elles ont la forme caractéristique d’un éventail, lobé ou non selon l’âge de l’arbre. Les nervures sont parallèles ce qui s’explique par la parenté phylogénique du ginkgo avec les conifères. A l’automne, les feuilles jaunissent et tombent. Les inflorescences femelles se composent d’une courte tige avec deux ovules. On les trouve isolées à l’aisselle des feuilles ou bien regroupées sur les rameaux courts. Les fleurs mâles, un peu plus grosses, sont des chatons qui se forment également sur les rameaux courts. La fécondation a lieu grâce aux spermatozoïdes libérés par les fleurs mâles, quelques cinq mois après la pollinisation. Les graines mûres (que l’on prend souvent à tort pour des fruits) sont des boules jaunes d’environ 3 cm de diamètre. Leur enveloppe charnue et résineuse dégage une odeur désagréable d’acide butyrique. Avant l’usage, on essuie ou on lave les graines avant de les débarrasser de cette enveloppe coriace. La floraison a lieu en avril-mai.
Fascinant Ginkgo Biloba
Grâce à sa faculté d'adaptation exceptionnelle, il a pu résister aux bouleversements géologiques et thermiques, à la radioactivité. On le retrouve un peu partout sur la planète, notamment dans des environnements urbains difficiles. Il ne craint pas la pollution. Sa remarquable résistance serait due, selon les chercheurs, à la particularité de ses composantes. Les scientifiques l'étudient de près.
La bombe d'Hiroshima a marqué à jamais l'histoire de l'homme. En 1945, elle a anéanti toute la ville, détruisant ses habitants, sa faune, sa flore. Plus rien sur ce sol calciné. Et pourtant, un Ginkgo, situé devant un temple à environ un kilomètre de l'épicentre, est resté seul debout, carbonisé. Au printemps suivant, à la stupéfaction de tous, il s'est couvert de bourgeons. Symbole de vie et de renouveau, il est intégré au milieu de l'escalier formant un U du temple reconstruit.
Très répandu à l’époque des dinosaures, le ginkgo est le dernier représentant de la famille des ginkgoacées qui existe encore de nos jours. C’est pour cette raison qu’on le qualifie de «fossile vivant». Les ginkgoacées, très courants en Europe il y a 150 millions d’années, disparurent à la période glaciaire. Le ginkgo biloba est le seul à avoir survécu, dans le sud-est de la Chine, où on le vénérait comme «arbre de la connaissance», indissociable du patrimoine culturel. En médecine chinoise traditionnelle, les graines de ginkgo étaient très appréciées en raison de leur puissant effet antibactérien. On les utilisait également comme expectorant, sédatif, digestif, etc. A partir de la Chine, l’arbre s’installa en Corée et au Japon où on le plantait volontiers aux alentours des temples. Le ginkgo fut décrit en 1712 par Engelbert Kämpfer, un médecin et naturaliste allemand qui l’avait découvert lors d’un séjour de deux ans au Japon. Un premier exemplaire est planté en Europe vers 1730 dans le jardin botanique d’Utrecht.
Très estimé en raison de sa beauté mais aussi pour sa résistance à la pollution et aux insectes prédateurs, le ginkgo pousse aujourd’hui dans le monde entier. Malheureusement, on privilégie la plantation de spécimens mâles car les ovules des arbres femelles dégagent à maturité une odeur fort désagréable. En 1771 le botaniste Carl von Linné donna au ginkgo biloba son nom scientifique en se référant à celui qu’Engelbert Kämpfer lui avait attribué.
Caractéristiques botaniques
Le ginkgo est un arbre dioïque de 30 à 40 mètres de hauteur, dont le tronc atteint parfois 4 mètres de circonférence. Il peut vivre jusqu’à 4.000 ans, la première floraison se produisant seulement au bout d’environ 25 ans et la période de fertilité durant généralement plus de 1.000 ans. L’écorce d’un brun grisâtre est marquée de profonds sillons. Au bout des longues pousses de l’année, les feuilles sont alternes ou bien elles poussent en touffes sur des rameaux courts. Elles ont la forme caractéristique d’un éventail, lobé ou non selon l’âge de l’arbre. Les nervures sont parallèles ce qui s’explique par la parenté phylogénique du ginkgo avec les conifères. A l’automne, les feuilles jaunissent et tombent. Les inflorescences femelles se composent d’une courte tige avec deux ovules. On les trouve isolées à l’aisselle des feuilles ou bien regroupées sur les rameaux courts. Les fleurs mâles, un peu plus grosses, sont des chatons qui se forment également sur les rameaux courts. La fécondation a lieu grâce aux spermatozoïdes libérés par les fleurs mâles, quelques cinq mois après la pollinisation. Les graines mûres (que l’on prend souvent à tort pour des fruits) sont des boules jaunes d’environ 3 cm de diamètre. Leur enveloppe charnue et résineuse dégage une odeur désagréable d’acide butyrique. Avant l’usage, on essuie ou on lave les graines avant de les débarrasser de cette enveloppe coriace. La floraison a lieu en avril-mai.
Fascinant Ginkgo Biloba
Grâce à sa faculté d'adaptation exceptionnelle, il a pu résister aux bouleversements géologiques et thermiques, à la radioactivité. On le retrouve un peu partout sur la planète, notamment dans des environnements urbains difficiles. Il ne craint pas la pollution. Sa remarquable résistance serait due, selon les chercheurs, à la particularité de ses composantes. Les scientifiques l'étudient de près.
La bombe d'Hiroshima a marqué à jamais l'histoire de l'homme. En 1945, elle a anéanti toute la ville, détruisant ses habitants, sa faune, sa flore. Plus rien sur ce sol calciné. Et pourtant, un Ginkgo, situé devant un temple à environ un kilomètre de l'épicentre, est resté seul debout, carbonisé. Au printemps suivant, à la stupéfaction de tous, il s'est couvert de bourgeons. Symbole de vie et de renouveau, il est intégré au milieu de l'escalier formant un U du temple reconstruit.
Gentiane
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